Safari de Faustine
Depuis Arusha, il y a 2h et demi de route pour accéder à l’entrée du parc national du Tarengire, réputé pour ses baobabs et ses éléphants. 2h et demi utilisées à faire connaissance avec nos compagnons pour 4 jours, Abdel et Caro. Nous nous entendons bien tout de suite et Gab commence à raconter des blagues à Abdel et inversement.
Nous arrivons enfin au Tarangire. Devant la porte, une quinzaine de 4x4 de safari attendent leur droit d’entrée. Nous sortons du notre et allons voir une termitière sur laquelle trônent fièrement un squelette d’éléphant imposant. En revenant à la jeep, on ouvre le toit : Le safari peut commencer ! A peine entrés dans le parc, j’aperçois un troupeau de zèbres . A suivi une ribambelle d’animaux ; gnous, girafes, antilopes, phacochères, mangoustes e oiseaux colorés.
Il y a effectivement beaucoup de baobabs, ils sont imposants ! Nous voyons aussi nos premiers éléphants. Ils sont super beaux et ils ont les yeux marrons. Ils se frottent dans la terre pour se protéger des insectes (il y a des mouches tsé-tsé là bas) La terre s’accroche sur le duvet transparent qui recouvre leur peau. Ils sont très impressionnants et j’ai adoré les moments où on les a vus traverser le chemin juste derrière la jeep.
Dans le Tarangire, il y a un endroit pour manger bien connu des petits singes velvet qui n'ont pas peur des européens et qui cherchent à leur piquer leur déjeuner. Gabriel s'est fait piquer un sachet de frites mais le guide à chassé le singe au dernier moment. Bizarrement ils sont terrorisés par les africains et fuient à toute jambe quand ils arrivent. Nous arrivons au camp site peu avant la nuit. On se croirait dans Harry Potter 4 à la coupe de quidditch avec ces tentes avec des vrais lits dedans. Nous rencontrons Salehe (lire Salé) notre cuisinier.
Un petit spectacle de danse et d’acrobaties puis au lit !
Le lendemain matin, on repart de bonne heure pour le parc national du Serengeti, notre prochaine étape. On roule une demi journée, en traversant le parc du Ngorongoro, limitrophe du Serengeti où nous arriverons vers midi. Maman achète un bracelet à une jeune massai pendant qu’avec Gab on lit dans la voiture. On voit beaucoup d’impalas (sorte d'antilopes) je crois que c’est l’animal que l’on voit le plus en safari. On a aussi vu des girafes, des gazelles, zèbres suivant des ânes, trois chacals (quoi on dit des chacaux ? ;) ) des phacochères, un p… p… p… python, une hyène, une lionne qui dort et ses deux lionceaux trop choupinous ; un mâle et une femelle d’après Lazaro, notre guide et chauffeur. On voit ensuite un lapin, des zèbre, des gnous, des autruches, et trois léopards, une maman et deux bébés qui mangent une antilope. Ils sont quasiment invisibles sur le tronc des arbres où ils se cachent pour manger tranquille. On va au camp site où l’on va dormir le soir même et on commence à monter les tentes.
Demain matin, pas de quartier, départ à 6h pour avoir plus de chances d’apercevoir des animaux ! Et quelle chance justement !A la sortie du camp, nous tombons nez à nez où plutôt nez à mufle avec un gros buffle avec des cornes en forme de perruques de l’époque de Mozart. Nous croiserons ce jour là des dik-diks, des autruches, des babouins, des lionnes (quatre !) hyper proches !, des hippopotames, des éléphants, une hyène, des pintades. On a aussi vu des éléphants qui ont barrit et avec un bébé de trois mois , des hippos qui se grimpaient dessus (+de 60 !!!) , des buffles et un serpentère.
Le mot Serengeti veut dire plaine sans fin . le parc porte bien son nom ; à l’horizon on ne voit que les plaines, à perte de vue. Quelques rochers et quelques arbres percent de temps à autres d’étendue régulière d'herbe haute et sèche. Une rivière traverse cette plaine la teignant de vert en offrant un refuge aux hippos. C’est très beau mais un peu monotone. Les animaux sont moins fréquents qu’au Tarangire mais cela apporte de la satisfaction de trouver enfin une girafe ou un buffle dans cette immensité. On se dirige vers notre campement du soir le plus haut et logiquement le plus froid. Quand soudain « cling !!! » je regarde en direction de Gab il y a un gros impact sur sa vitre et un flocon commence a se dessiner a grande vitesse avec de petits crics. Ils ont sermonné un gamin qui avait lancé la pierre. Les rangers ont failli le battre mais papa et Abdel se sont interposés. Les soir, Lazaro, qui fêtait son anniversaire, est parti 4h pour faire poser un plastique sur le trou de l’ex-fenêtre. Salehe nous a préparé un super bon repas et on était contents d’être au chaud tous les 4 dans la même tente.
Voici venu notre dernier jour de safari. Au programme : le cratère du Ngorongoro. Cette caldeira abrite des lacs et beaucoup d’animaux dont le fameux rhinocéros noir. Parmi eux, nous avons pu observer des buffles, des babouins, des antilopes (ilans, topis), des gnous, des zèbres et des bébé zèbres avec leur rayures marrons, des chacals, des grues royales, oiseaux noirs avec les joues blanches et rouges, des pélicans et des éléphants . Dans le cratère , il n’y a qu’une forêt. Elle est touffue, bien verte et on peut y apercevoir de singes. Le reste du cratère est recouvert d’herbe sèche et de lacs miroitants.
Mais il est déjà le moment du départ pour aller manger au camp. Dans la remontée du cratère, surprise, une panne ! J’en profite pour regarder avec les jumelles si je ne voit pas un rhino de passage mais on nous a bien expliqué que cette dernière vingtaine de rhino noir ne sortait jamais du cratère ! finalement avec papa maman Gab et Caro on monte dans un autre 4x4qui nous dépose au camp. On mange et on joue aux cartes en attendant Abdel et Lazaro . Abdel reviens seul au bout de 2h avec l’information de la venue d’un mécano. Lazaro revient après 1h de plus dans notre jeep. On charge, il mange et on repart ! direction Arusha ! Mais en sortant du campement on se retrouve nez à trompe avec un éléphant qui la remue comme pour nous dire au revoir de l’autre coté de la route, une girafe et une centaine de mètres plus loin, un bébé buffle et ses parents qui traverse le chemin . Ça et un bon repas chaud dans un hôtel confortable à souhaits effacent les longues heures d’attente au camp du Ngorongoro.
Quelle sublime expérience !!!
(je n’oublie pas de préciser que nous avons regardé le roi lion le lendemain de notre retour a Arusha)