nungwy

 Du 5 au 8 juillet

Notre voyage se poursuit au nord de l’Ile. Olympe nous a envoyé un Taxi, 1h30 plus tard avec vidéos clips de filles en mini short qui se dandinent sur l’ecran de la voiture, nous arrivons à Kendwa, le village de départ de notre excursion en bateau. Olympe est française, son chéri est kenyan et ils ont ramené du Kenya un boutre, un superbe bateau sur lequel elle propose des journées en mer. Elle l’a aménagé de façon confortable avec des banquettes et des coussins africains (avec plein de motifs, j’ADORE !!!). Et bonne nouvelle, il y aura avec nous une autre famille française avec des enfants du même âge ! Rien ne pouvait faire plus plaisir aux nôtres que de retrouver des copains ! C’est ainsi que nous faisons connaissance de la « Tribu Monsalut » elle aussi en voyage pour un an et le hasard faisant bien les choses nous serons quelques jours dans le même hôtel.
Une journée à naviguer sur les flots turquoises, au moteur à l‘aller et à la voile au retour. Nous rencontrons un ban de dauphins que nous croiserons un bref instant sous l’eau pour les plus courageux et les plus rapides à se sont jeter à l’eau ! Puis une pause dans un lagon à coté de Mnemba island (propriété de Bill Gates). Là pour notre presque dernier snorkelling du voyage, c’est un feu d’artifice de poissons multicolores qui nous entoure. Toute la famille de Némo est là et je me fais même attaquer par un poisson perroquet !! Les poissons chirugiens (les bleus, Dorie), et les sergent majors (zebrés) sont les plus nombreux. Ensuite nous nous régalons d’un barbecue de poissons que nous a préparé l’équipage ! Une journée de rêve. Par chance aucun de nous n’a été malade, car le mal de mer a cependant frappé une partie des voyageurs qui a fini la journée endormis pour ne plus sentir le roulis.

Nungwi, m’a moins séduite. Je suis en colère quand je vois les hôtels ressort privatiser les plages et obliger les gens à de long détours pour les contourner. A Zanzibar, de nombreux Masaïs ont quitté leur village et leur troupeau pour vendre auprès des touristes leurs bijoux de perles ou être gardien d’hôtel. Un peu désœuvrés ils viennent papoter et rigoler. Ils sont ici sont très nombreux et abordent tout ce qui bouge. Cependant en longeant la mer au bout d’un moment, les hôtels s’arrêtent et les cocotiers reprennent leur place. On voit un papi réparer une pirogue en insérant de la fibre de laine dans les fissures avec une spatule. Une partie de foot avec au moins 50 joueurs par équipe ! Des petits vendeurs de coquillage, et enfin le village, avec les gosses dans les rues, les vaches, les chèvres, le boulanger avec ses plaques de pain sur le sol et les femmes qui nous souhaitent la bienvenue.
On profite de nos nouveaux copains. Gabriel et Elphie font des châteaux de sable. On trouve une nouvelle cantine sur la place du village, où nous ferons tous nos repas. Et nous profitons d’une connexion internet correcte pour traiter quelques urgences de boulot.

Dans le schéma classique du tourisme en Tanzanie, les gens viennent faire un safari de 4 jours dans les parcs du nord puis viennent se reposer 3 jours à Zanzibar. Cela nous permet d’avoir des retours d’expérience sur les safaris pour préparer la suite… 

Pour descendre dans le sud de l’ile, nous avons décidé de prendre les transports locaux. On a trop envie de prendre un « dalla dalla » comme l’album de l’école des loisirs qu’on lisait aux enfants quand ils étaient petits. Nous traversons donc le village avec nos gros sacs, pour atteindre la route d’où partent les bus. Nous nous installons tout au fond avec nos sacs. Ici tout le monde est discipliné et les rangs de 4 sont remplis 5 par 5 au fur et à mesure des descentes et des montées. Retour à Stone town, où un tuktuk nous emmène à une seconde station de bus, celle des « dalla dalla » pour l’Est. Nous étions prévenus que nous serions serrés, et cela n’a pas manqué, un as du Tetris humain veille au grain pour que fesses et genoux soient collés au plus près, mais il arrive toujours à faire de la place pour caser une personne en plus…